† Petite virée au cimetière †

[désolé il est un peu court]

Akuraï venait d’arriver au pensionnat et ne connaissait encore personne. Cela ne la dérangeait aucunement. Elle préférait que ce soit comme ça. Le premier lieu qu’elle voulait visiter était bien évidemment le cimetière. Un endroit lugubre et sinistre tout comme elle les aimait. En arrivant, elle ne prit même pas la peine d’entrer dans le bâtiment pour poser ses affaires ou autres choses, elle prit directement le chemin pour aller vers le cimetière.
Akuraï avait son katana sur son dos et était vêtue d’une chemise blanche et d’une jupe rouge comme elle aimait s’habiller. Ses bottes noires à petits talons claquaient sur le sol avec un léger bruit de sabot. Elle continuait d’avancer vers un de ses endroits préférés. Lorsqu’elle arriva à destination, elle s’arrête et regarda le panneau (enfin si y en a un Ô.ô).

**Priez les morts ? Pfff… Insignifiant !**

Elle poussa l’étrange portail de métal. Celui-ci s’ouvrit avec un grincement assez strident. Il était rouillé, il semblait vraiment vieux. Les pierres tombales étaient non pas en marbre ou en béton peint comme on avait coutume de le voir en France. Elles étaient en pierres et étaient comme plantées par terre. Akuraï préférait ce genre de tombes. Elle trouvait cela encore plus sinistre.
Akuraï se dirigea vers l’endroit le plus sombre du cimetière. Elle posa ses affaires par terre et s’assit, adossée à une tombe. Elle farfouilla dans son sac pour chercher un paquet de cigarettes à la menthe et un briquet. Elle mit une cigarette dans sa bouche et alluma son briquet. Elle porta sa main sur le devant de la clope pour protéger la flamme du vent. Elle aspira pour que le tabac s’enflamme. Elle éteignit son briquet et le rangea. Elle prit sa clope entre son index et son annuaire et aspira la fumée toxique. Elle passa d’abord dans sa gorge puis par ses poumons. Puis Akuraï rejeta la bouffée dépourvue de la moitié de gaz toxique. Elle se détendit continuant à fumer tranquillement.

Isillé passait dans le coin quand elle entendi un bruit de pas.Elle se rapprocha du lieu c'est alors qu'elle entendi des paroles mais cela etait peut etre en fait des pensées ...

**Il faut vraiment que je bosses ...**

Lorsqu'elle s'approcha elle aperçu une jeune fille adossée à une pierre tombale.La jeune femme était très belle et ses vêtement ravissant.

**C'est un endroit lugubre pour ce posser**

Pensa-t-elle gentiment.

-Salut!

Dit-elle en se rapprochant de la jeune fille.

- Je m'appelle Isillé Linéffet, je suis nouvelle.

Akuraï fumait toujours tranquillement dans son coin. Soudain, elle entendit une voix. Elle fut assez surprise. Sans se retourner, elle sentit que c'était une jeune fille. Elle voulait lui parler à elle, une fille assez froide. Elle était en train de se présenter et se nommait Isellé Linéffet. Elle n'était certainement pas d'origine japonaise. Son nom la faisait penser à une française. Mais elle ne voulait parler à personne pour l'instant. Si cette Isellé avait une certaine envie de se faire rejeter, elle n'avait cas rester.
Akuraï sans même prêter attention à la nouvelle venue, continuait de fumer sa clope. Mais elle commençait à trouver la compagnie de l’autre jeune fille un peu gênante et un peu agaçante. Elle se leva lentement et étant assise dans de l’herbe, sa jupe rouge avait recueilli quelques brins d’herbe et débarrassa son vêtement avec quelques coups de main. Elle se releva de toute sa hauteur et regard la nouvelle venue avec un regard dur et froid. Sur un ton sec, elle lui dit :

« Tu peux aller te promener ailleurs !! Je n’ai pas rien qu’ça à faire !!! »

Ses yeux étaient plongés dans ceux de la jeune adolescente. Elle était en train de la contempler aussi un peu mais sans qu’ Isellé ne s’en aperçoive. Elle avait de magnifiques cheveux noirs et des yeux bleus. On avait une impression de se plonger à l’intérieur. Elle était de taille moyenne mais ça lui allait particulièrement. Dans l’ombre, Akuraï ne distinguait pas vraiment ses vêtements mais vu qu’elle ne regardait que les yeux de la nouvelle arrivée, elle n’y portait pas vraiment attention. Sans rien dire de plus, Akuraï lui tourna le dos et se baissa pour prendre son katana, n’ayant plus de cigarette, elle en prit une aussi et l’alluma en même temps. La lame de son katana nue, elle le passa sur la paume de sa main et y fit coulait le sang. Cela lui fit penser son rituel suprême. Les deux cicatrices qu’elle avait aux avants bras étaient cachées par sa longue chemise, elle se retourna brusquement et relança une autre phrase à Isellé :

« T’as pas autre chose à faire !! »

Isillé était comme hypnotisée par le regard de la jeune fille mais elle le voyait un regard froid, noir et pleine de haine ou de colère, un regard qui aurait pu décourageais n'importe qui...

Isillé eu un frisson et quand la jeune femme détacha son regard du sien et qu'elle se fut rassise, Isillé "repris conscience" de son environnement.

Elle ne repondit pas tout de suite aux paroles plutôt agressives de l'adolescente ...

-Si je peux aller me promenait ailleurs, si je te dérange et c'est apparement le cas ...

Elle avait eu un ton neutre et sans reproche. Puis elle avança doucement dans le cimetière en s'éloignant tranquillement de la jeune fille adossé à la pierre .

**Elle aurait pu au moins me dire son nom .. Enfin bon...**

Isellé avait prononce une phrase mais Akuraï ne broncha pas. Elle tourna le dos et s’en alla en prononçant des murmures qu’Akuraï entendit très bien. Elle regardait la jeune adolescente partir, celle-ci voulait juste connaître un peu plus la jeune sorcière. Isellé ne voulait même pas résister un peu. Elle était faible vraiment très faible :

« La plus grande faiblesse d’un homme, c’est d’être faible ! »

Akuraï n’avait ni murmurer ni crier ces mots. Elle avait juste parlé d’une voix calme, mais elle ne se parlait pas à elle-même, c’était plutôt à l’intention d’Isellé. Maintenant qu’elle se retourne ou pas, Akuraï s’en fichait pas mal.
Après s’être passé le katana dans la main, elle se l’était ouverte. Un fil de sang coulait de sa plaie, descendait vers son poignet et maintenant commençait à s’étendre sur son avant-bras. Akuraï déposa Yukei sur un rocher et serra son poing pour arrêter l’hémorragie. Elle reprit une bouchée de cigarette et la rejeta quelques secondes plus tard. La chaleur de la douleur remontait dans le bras de la jeune japonaise. Elle ne faisait pourtant aucune grimaces ni aucun gémissements. En fait, elle ne ressentait plus la douleur le nombre de scarifications qu’elle s’était faites l’avait endurcie. Sa plaie, saignait toujours bien qu’elle serrait le poing. Elle ouvra la main, elle était maculé de sang e celui-ci était maintenant en train de filer sur le sol. Elle n’arrivait pas à stopper l’écoulement, elle avait déjà connu ce genre de situation. Mais elle ne savait pas si elle avait une sorte de bandage dans son sac. Elle décida de déchirer sa longue chemise blanche :

**Kuso ! Je suis vraiment obligé ! Je recoudrai plus tard !**

Sans plus rien attendre ; elle entreprit de fendre le bas de sa tunique. Elle entoura sa main avec le lambeau ; Rapidement, il se charge du fluide écarlate, mais Akuraï savait déjà qu’il s’arrêtait. Akuraï venait d’arriver dans le pensionnat et elle s’était encore faite une nouvelle cicatrice.
En s’occupant de sa blessure, elle avait oublié sa cigarette tombée sur le terre du cimetière. Elle s’était consommée seule et il ne restait plus que le mégot. Heureusement, il lui restait encore un paquet entier. Elle retire une cigarette de plus de son bagage et l’alluma de nouveau.

[Sorry ! En ce moment j’ai full pas d’inspiration mon post est court !]

» Une petite sieste ?
» Une petite signature ? Siouplait ???