toutes ses pensées ...

Isillé venait d'arriver au pensionnat. Elle avait eu le temps d'en faire le tour, puis elle etait revenu à la rivière, l'endroit qu'elle avait préféré lors de sa petite visite.

Elle s'était assise sous un arbre, et avait mis les pieds dans l'eau. Elle songait à tous ceux que son entrée dans ce pensionnat allé changer dans sa vie. Elle apprendrait enfin à contrôler ce don si mystérieux, qu'elle ne comprenait pas et qui pourtant ne l'effrayait pas... Elle s'était souvent dis qu'elle devrait en avoir peur que c'était mal, que c'est le diable qui lui avait donné ce pouvoir; mais en fait, elle n'en pensait pas un mot c'était un don de dieu qu'elle devait accepter et contrôler au plus vite, pour laisser un peu de repos à sa tête...

La jeune file s'allongea et ferma les yeux.Le soleil était haut et c'était une belle journée qui commencait. Isillé entendait les oiseaux chanter, le bruit du vent dans les arbres... Quand elle se concentrait elle pouvait même entendre ou plutôt ressentir toutes les vibrations, des vibrations apaisantes , les pensées des moindres petits animaux tel que les fourmis, c'est étrange mais on s'y habitue comme tout ...

Puis elle entendit une branche craquer derriere elle, Isillé s'assit et tourna la têtee vers la personne qui venait d'arriver

La petite fille marchait d'un pas malhabile dans l'enchvêtrement de feuilles et de fleur qui s'épanouissaient dans cet interminable jardin.
Ceci provoquait des bruit incontôlables en son passage. De toute façon, qui la retrouverait dans cette interminable flore?
Sa démarche fut brusquement interrompue par la vue d'un élève qu'elle n'avait encore jamais eu l'occasion de rencontrer.
Sa bouche s'élargit en un sourire radieux.

" Bonjour! Comme je vois, il y a au moins une personne qui partage mon envie de s'avanturer ici!"
Elle s'agenouilla pour regarder de plus près le visage de l'autre, qui lui faisait face. Tendant la mains, elle ajouta;
" Karine Amarillo. J'imagine que tu est nouvelle ici, si j'me trompe pas! "

Ses dernières paroles furent prononcées avec un rires francs et amicale. Il faudrait qu'elle s'y fassent, cette jeune inconnus, pour assumer ce grand plaisir turbulent! Tel était Karine, voilà tout.

La jeune fille que venait de découvrir Isillé, avait l'air d'être très jeune et sutout très optimiste et sympathique.

Isilé lui rendit son sourire et lui tendit la main.

"Bonjour! moi c'est Isillé Linéffet. Oui je suis nouvelle et toi ? "

Isillé avit un sourire franc et radieux sur le visage. C'était la première personne qu'elle voyait et elle avait eu beaucoup de chance, Karine avait l'air vraiment gentille et agréable ...

*J'espère qu'on s'entendra bien ...*

"Ca fait longtemps que tu es ici ? Enfin je veux dire au pensionnat ?"

Andrea marchait au bord de la rivière, au milieu des cerisiers en fleur. Des oiseaux étaient perchés sur les branches et chantaient de leur plus belle voix. L'eau était claire, et tintait mélodieusement sur les roches peu profondes. La jeune fille était plongée dans de funestes pensées, revoyant dans sa tête la mort de ses parents, et ce qui s'était passé ensuite. Comment ces hommes étaient-ils arrivés ici? Ils devaient sans-doute avoir fait le voyage dans l'intention de les tuer. La suite de la scène lui revint en mémoire. Elle était devenue panthère, et, perdant tout contrôle, avait déchiqueté le corps des assassins de ses parents; Elle frissonna à cette idée. Elle était une meurtrière. Elle avait tué des hommes, à peine agée de huit ans. Certes, ils l'auraient tuée si elle ne l'avait pas fait. Mais cela n'enlevait rien au fait. Elle était une tueuse.
Soudain, elle vit qu'elle était arrivée presque à côté de deux élèves qui parlaient, et qu'elle n'avait jamais vues. Elle les salua:

-Bonjour! Je suis Andrea. Andrea Tannert. Et vous?

Isillé vit soudain des bride d'images, plutôt violente, mais elle ne posa pas de question quand elle vit la jeune fille arriver à côté d'elle.
Elle lui sourit.

"Je suis Isillé Linéffet."

Puis elle invita la nouvelle venue à s'assoir avec elle.
Isillé était tourmantée par les images qu'elles venait de voir mais décida de ne rien laissait paraître. Elle réalisa à ce moment là combien elle était heureuse d'ètre entrée dans cette école. Elle ne serai plus jamais obligé de voir ou d'entendre les pensées des gens qu'elle ne connaissait pas.
Elle ne disait jamais en quoi consistait son don de peur que les gens ne veuillent plus l'approcher, et elle pourrait les comprendre puisque les chose auquelles on peut pensait son faites pour ne pas être partagées ....

Oubliant la question d'Isillé, Karine tourna la tête vers la jeune fille aux cheveux noirs qui sortait de l'épais feuillage aux couleurs d'été. Encore une fois, la familière opportunité de rencontrer quelques nouvels gens s'accrût dans l'audace indomptable de l'adolescente.

Son sourire brillait de mille feu,comme encré dans ce visage rayonnant le bonheur. Esquissant un regard à Isillé, elle se présenta pour la seconde fois;

" Salut, Andrea! Je suis Karine Amarillo. C'est ma première année ici" Dit-elle, d'un ton enchanteur en tournant la tête, tout en répondant à la fois à Isillé sur sa question précédente.

*Décidemment, on dirait que cet endroit est plus peuplé que je ne l'aurait envisagé. De toutes façon, plus on est de fous, plus on rit.* pensa-t-elle positivement.

-Moi aussi, c'est ma première année ici...

Elle leur sourit. Isillé l'avait invitée à s'asseoir, elle s'assit donc près d'elles. Elle avait déjà rencontré quelques personnes, et toutes avaient été très sympathique (même si elle avait réussi dès son arrivée à se conduire comme une idiote!).

-C'est fantastique d'être ici, n'est-ce pas?

Elle contempla ce paysage si enchanteur, cette rivière si paisible, et ses oiseaux dont le chant semblait illuminer les alentours. Oui, pas de doutes, cet endroit était magique. Quelle chance d'être ici, d'être enfin quelqu'un de "normal", de n'avoir plus à se cacher sans cesse, à redouter de subites transformations! La paix qu'elle éprouvait formait un étrange contraste avec les entiments qui l'étreignaient tout à l'heure. Elle se tourna vers Isillé et Karine, sortant de ses pensées joyeuses.