Par une journée ensoleillée... [>>Privé<<]

Par une journée ensoleillée, la petite Zavia Whim, nouvelle était-elle dans le pensionnat Venetia, se promenait librement dans le jardin fleuri.
Comme toujours, sa petite poupée blonde dans les bras, avait la bouche grande ouverte, car Zavia se sentait heureuse dans cet endroit.

Zavia s'allongea dans l'herbe, près de quelques roses pour les sentir, et ferma les yeux pour sentir le soleil lui chauffer sa peau blanche. Elle inspira et expira longuement et étendit ses bras, en forme de croix, malgré cela, elle savait qu'elle n'allait pas bronzer, son teint était toujours comme cela depuis toujours.

Mais en fermant les yeux, elle repensa directement au moment de son viol, et des coups qu'elle avait reçus, personne ne la comprendrait d'ailleurs... Tout à coup, on pouvait apercevoir des larmes rouler sur les joues de la petite poupée blonde que Zavia avait surnommée Vi, en rapport à une partie de son prénom.

Soudain, elle ouvrit les yeux et tendit l'oreille, elle entendait des bruits de pas dans l'herbe. L'herbe frottait sur le pantalon de la personne et produisait donc du bruit, que Zavia avait entendu très vite. Plus aucunes larmes sur les joues de Vi, mais au contraire, un regard plutôt curieux, qui se demandait qui cela pouvait-il être...
Zavia apercu une grande silhouette, une femme aux longs cheveux... mais elle ne disait rien, elle la regardait toujours de cet air neutre, sa poupée qui avait un petit sourire aux lèvres....

*...*

Ces pas légers et quelque peu gracieux appatenaient tout simplement à Gabrielle, qui marchait le long des allées du jardin fleuri, en profitant de cette journée ensoleillée ou il faisait bon de pouvoir sentir le parfum des cosmos, des gravelles, ou encore des roses et des tulipes, toutes ces fleurs, et autres plantes médicinales qu'elle avait elle même, pour certaines, pris soin de garder sous sa surveillance, étant que certaines d'entre elles possédaient quelques vertues utiles pour la guérison d'autrui, en plus de se servir parfois de son pouvoir psychique pour pouvoir guérir un individu.
En ce qui concerne les cas psychologique, elle se contentait de la parole, et parfois de quelques plantes à prendre en infusion, et nous faisant profiter de quelques moments d'apaisements pendant certaines crises...

La demoiselle aux cheveux coupés au carré, roses, et gris à la fois, dont les reflets grisâtres laissaient parfois sceptiques certains, put apercevoir au loin une jeune fille assise sur un banc, accompagnée d'une poupée.

De son regard étonnament triste, elle obserba miss Zavia. Elle avait quelque peu, dans son infirmerie, examiné les dossiers de certains élèves, mais elle ne se souvenait plus exactement de leurs visages pour certains correspondant à leur photo d'identité qui était accompagnée d'une description de leur vie en un résumé très bref...mais à cause de sa lassitude chronique, elle ne pouvait se permettre de faire l'effort de mémoriser un peu plus que ce qu'elle avait déjà pu avaler de toutes els connaissances sur la médecine possibles!

"Mademoiselle..."

fit-elle avec un petit ton triste, Gabrielle ayant une voix tout de même adulte pour une jeune fille de son envergure, de sa carrure, de part son look de petite fille...on aurait même pu croire encore qu'elle était une élève, mais son corps de femme, changeait tout à vrai dire, tout cmme le ton de sa voix!

"..."

Elle ne boura pas d'un pouce, mais entreprit par la suite de s'asseoir à coté d'elle, en n'adressant aucun sourire...elle ressentit soudainement une pulsion engendrée par son don d'empathie. Elle commençait à ressentir les effets des souffrances passées, et vécues encore et toujorus par la jeune fille.
Elle posa une main mal assuré sur son front pour essayer d'atténuer la douleur, mais dans ces cas là, elle ne peut rien y faire. Elle fronça un peu des sourcils...

"Qui...es-tu?"

Zavia assise sur son banc (on va changer, normalement l'était dans l'herbe la tiote) regarda les cheveux la femme sans regarder son visage d'adolescente, elle s'avançait à pas feutrés vers elle.
Elle tenait fortement sa poupée et était prête, au moindre geste brusque de Madame Gabrielle, à lancer sa poupée sur elle, par simple télékinésie.

La femme s'installa à ses côtés sur le banc, et prit un air assez bizarre, Zavia avait envie de soupirer, elle cacha sa poupée dans ses bras, qui recommençait à pleurer, elle ne regarda pas la femme, du moins, elle laissa la tête baissée, et lançait parfois des regards discrets vers elle, à vrai dire, Zavia n'avait pas le coeur à parler, d'ailleurs, elle n'avait jamais envie de parler, et cela gênait beaucoup les gens qui lui adressait la parole.
Lorsque l'infirmière lui demanda qui elle était, Zavia ne répondit pas de suite, d'ailleurs, Gabrielle dût bien attendre deux minutes avant que Zavia répond d'une voix petite, timide et triste :

"Zavia..."

Elle serra de nouveau sa poupée, très fort, comme si elle avait peur, elle regardait le sol et tenait Vi comme une femme tiendrait son bébé pour lui faire faire son rot.
Zavia voulait savoir comment se nommait son interlocutrice, mais toujours aussi peureuse, et renfermée sur elle qu'elle était, elle n'osa pas... Finalement, au bout de cinq bonnes minutes, elle lâcha un petit :

"Et toi?"

Elle la tutoyait, car elle n'avait pas vraiment regardé son visage, à vrai dire, elle ne l'a même pas vu, elle n'avait vu que ces cheveux coupés courts au carré.
Oh! Si Zavia savait qu'elle parlait à une personne plus vieille qu'elle, âgée de 19 ans, et en plus infirmière qui travaille ici, elle ne lui aurait même pas répondu.

Zavia lança un petit regard à sa droite, du côté où l'infirmière ne s'y trouvait pas, elle regarda les plantes médicinales, les roses, les tulipes, les iris etc. C'était beau, c'était coloré!
La poupée, que Zavia avait prénommée Vi, commençait à se calmer, et à perdre les larmes qui roulaient sur ses joues, et Zavia avait le teint rouge, et les yeux gonflés, comme si c'était elle qui avait pleuré, et non sa poupée.

".."

Elle lâcha un petit soupir et regarda les jambes de l'infirmière, sans oser la regarder dans les yeux...

j'avais pas calculé le détail de l'herbe hier soir, trop crevée XD]

Le petit don d'empathie de Gabrielle lui refaisait défaut, et elle parvint à se contrôler en concluant par un bref soupir la douleur psychologique qu'elle pouvait ressentir. Elle posa un air furtif et toujours aussi mélancolique et triste sans lui adresser un seul sourire, en fixant la poupée de Zavia appelée Vi. Elle n'avait pas vu ce détail concernant sa poupée, par conséquent, elle n'était pas encore au courant de son identité exacte.
Zavia semblait triste, tout comme la poupée. Miss Gabrielle baissa son regard en fixant sans bouger l'herbe monotone et verdâtre entretenue et fraîche à vue d'oeil, pour ensuite placer une de ses nombreuses mèches derrière son oreille gauche. Ses yeux verts parcoururent les quelques zones d'ombre du jardin fleuri.

"Gabrielle Careless..."

En espérant qu'elle ne serait pas harcelée de questions..oui, elle détestait se faire harceler par mille et unes interrogations qui touchaient par exemple à sa vie familiale,ou encore privée, mais aussi professionnelle et quotidienne. Trop pudique, et trop discrète pour cela, elle savait y faire pour envoyer paître son monde, mais en ce qui concernait l'élève se trouvant à ses côtés, elle replia en quatre dans sa tête son caractère de cochon pour remédier au problème de 'j'ai un mal de crâne épouvantable, pitié, abrégez mes souffrances' concernant son empathie très imposante tout au long de son existence si compliquée soit-elle en tant que membre des Careless...

"Tu es désespérée...tu m'en fais profiter..."

Ajouta-t-elle sur son ton plaintif habituel et courant chez elle, en fixant Zavia avec un regard boudeur d'un air de dire 'c'est de ta fauteuuh' tout en ne lui en voulant pas, après tout, elle avait l'habitude de ce genre de cas, où la souffrance d'un inconnu était assez communicative en bref pour un ou une empathe...

*Elle doit avoir des soucis imposants tout au long de sa vie, peut-être des morsures du passé qui auront fait subsister cette attitude...*

Elle fit virer son regard vers la poupée, et fronça des sourcils, toujours avec un regard inexpressif, et un visage renfermé, aux traits peu marqués.

*Sa poupée doit être ce qui la relie à ses sentiments...elle pleure, et je constate le comportement plus ou moins las de la jeune fille...je pense que tout est relié, oui.*

"Elle est mignonne ta poupée..."

fit-elle en pointant doucement et calmement du doigt la poupée concernée, dont elle ne s'attendait pas du tout à voir de si pres pour le moment.

La petite Zavia restait toujours aussi silencieuse, et il fallait avouer que son silence était pesant et intimidant pour son interlocuteur, mais que voulez vous? Zavia était ainsi...

Elle prit une petite brindille d'herbe et joua avec, histoire de passer le temps, toujours en tenant fortement la petite poupée qu'elle avait surnommée Vi, vu qu'elle n'avait pas envie de toujours l'appeller 'ma petite poupée'.
Vi, quant à elle n'avait pas le sourire aux lèvres, mais elle ne pleurait pas non plus, et Zavia avait toujours les yeux légèrement gonflés, le teint rougie, on aurait pu croire qu'elle avait pleuré, mais c'était sa poupée, et par je-ne-sais-quelle-raison, Zavia est devenue ainsi dès que la poupée surnommée Vi avait arrêté de pleurer.

Lorsque Gabrielle l'éclaircit en lui donnant son prénom et son nom, Zavia hocha simplement de la tête et se tut, comme depuis un long moment...

Mais Gabrielle, qui, sûrement, voulait voir la poupée, pointa son doigt vers celle-ci, Zavia se sentit attaquée, et directement, elle serra Vi dans ses bras et se tourna de dos à Gabrielle pour que celle-ci ne puisse pas la toucher.

- C'est à moi!

Hurla t-elle, en voulant exploser en sanglots, toujours en sachant qu'elle ne pouvait plus rien ressentir...
En effet, on pouvait apercevoir des larmes rouler sur les joues de Vi. Zavia ne voulait pas perdre sa poupée, c'était sa meilleure amie, et rien que le fait de la pointer du doigt, elle n'aimait pas, et se brusquait tout de suite.

Le souffle court, la jeune fille lança un regard discret vers Gabrielle et se tourna doucement, de sorte à être dans la même position qu'auparavant : face à l'herbe et aux plantes, de profil à Gabrielle; elle plia légèrement le dos vers l'avant et regarda sa petite poupée qui pleurait toujours.

* Je veux pas te perdre!*

Gaby ne s'attendait pas à ce genre de réaction de sa part, quoique vu la frustration qu'elle pouvait faire émaner d'elle, cela ne l'étonna plus finalement, elle ne faisait que ressentir ce genre de sentiments dans cette école, dans ce pensionnat, preuve que personne ne se sent en sécurité ici, à cause de ces dons, de ces fantômes venus de tres loin pour nous hanter à jamais, et indéfiniment.

"Je vois...de la tristesse?...ne le nie pas, je le ressens..."

Une vive douleur, brutale, et l'affaiblissant toujours plus fit surface soudainement comme pour l'avertir du comportement imprévisible de la jeune fille. Gabrielle ne soiuhaitait pas révéler son poste au coeur du pensionnat pour le moment, la jeune fille le découvrirait tôt ou tard après tout! Elle se laissa aller à son don d'empathie, et se concentra un petit peu...de la tristesse, de la frustration, et puis aussi un manque de confiance en soi et à l'égard des autres...c'est ce qu'elle put en conclure même si la douleur était toujours omniprésente dans sa tête se faisant triturer par ce don si handicapant...

D'un regard toujours aussi profond et triste, elle parcourut la pelouse, fronçant encore une fois des sourcils pour ensuite les arquer tout doucement, en se rapprochant de l'adolescente qui s'était mise de dos un instant.

"Je ne suis pas...une manipulatrice, ou une usurpatrice, tu peux me parler...même si ce n'est pas évident, comme pour toute personne ici..."

Elle tentait tout simplement de la mettre en confiance, mais pour le moment cela allait s'avérer tout à fait impossible, et très compliqué...pour retourner la situation en sa faveur, elle devait peut être la distraire? Elle ne le savait...elle se leva silencieusement, et cueillit délicatement, en prenant la racine, une fleur, un grenadier plus exactement...elle prit du recul dans son parcours, et revint vers la jeune Zavia tout en se tenant en face d'elle, s'agenouillant pour être à la taille de ses genoux, elle qui était si attentionnée envers ses patients. Elle n'adressa toujours aucun sourire, mais son regard était moins triste! Quand ça concernait son métier, elle y mettait du coeur...

"Comment trouves-tu cette fleur? Faite de six pétales rouges clairs, avec un coeur jaune rayonnant au soleil...au début, elle prend la forme d'une bulbe pour en devenir une magnifique fleur, comme celle que tu vois là!"

Elle lui montra chaque partie de la fleur en la désignant à sa manière...ne serait-ce que pour distraire la demoiselle en question...

Zavia osa cette fois-ci regarder Gabrielle, mais très peu de temps, et elle regardait sa bouche qui bougeait lorsqu'elle parlait. Lorsqu'elle lui expliqua qu'elle voyait de la tristesse en elle, la petite haussa des épaules, heureusement qu'elle se concentrait sur elle, et non sur la poupée, car c'était surtout Vi qui ressentait un peu de tout... De la tristesse, Zavia voulait le nier, mais Gabrielle semblait posseder un don qui prouvait qu'elle était triste, elle lâcha un petit soupir puis lança en posant son regard à terre :

"Si vous le ressentez, je ne peux pas le nier..."

Elle parlait mot à mot, et doucement, comme si parler était pour elle une chose difficile, et après tout, ça l'était! Puisqu'elle n'aimait pas beaucoup parler, et qu'en plus, elle avait perdu l'usage de la parole étant plus jeune, elle avait dût faire beaucoup d'exercices pour se remettre à parler, et, quelques jours de plus, et la jeune Zavia ne pouvait plus parler... Alors comprenons le fait qu'elle n'aime pas parler! Zavia a tellement eût d'horreurs dans sa vie, que même si quelqu'un lui disait qu'il l'a comprenait, il y a des choses que cette personne ne comprendrait pas.

"Manipulatrice ou non, je sais que vous essayez de me mettre en confiance... c'est ce que... mon... oncle... avait fait!..."

Zavia se tût, et, on pouvait remarquer que Zavia serra Vi de nouveau qui commencer à couler quelques larmes. Pauvre petite Zavia, elle était si fragile, que dès qu'elle parlait d'une chose qui lui faisait rappeller son oncle, son viol, et les coups qu'elle avait reçus, cela la faisait pleurer.

"... et je le regrette de l'avoir cru!"

Poursuivit-elle d'un ton assez mélancolique, voire triste.
Elle regarda Gabrielle se lever, et prendre une fleur, un grenadier plus précisément, et la sentit s'assoir près de ses genoux, à leurs niveaux, pour essayer de regarder les yeux noisettes de Zavia.
Elle regarda la fleur, et, pendant que Gabrielle parlait, Zavia toucha une pétale de la fleur, elle se tût quelques instants et contempla la fleur, en écoutant ce que Gabrielle avait à dire.

"Elle est magnifique..."

Elle avait envie de sourire, et cela pouvait se lire sur Vi, puis Zavia poursuivit en parlant cette fois-ci un peu plus vite.

"Tu t'y connais bien!"

N'oublions pas que Zavia n'a pas vu, ou presque pas, le visage de Gabrielle, voilà pourquoi la demoiselle la tutoie, mais si elle savait que cette demoiselle avait 19 ans, et qu'elle travaillait ici, elle se tairait sur le champs, ou même s'enfuirait...

Gabrielle avait achevé d'expliciter tout ce qu'il fallait sur le grenadier en question, sauf que Zavia révéla quelques indices prouvant tout ce qu'était en train de ressentir la jeune Gabrielle qui plissa un peu ses yeux comme pour tenter de discerner quelque chose en elle, cette chose semblait être enfouie au plus profond d'elle, mais pourtant elle essayait de la dévoiler pour pouvoir se confier.

Gaby fut un peu plus confiante en ses capacités, puisqu'elle avait commencé à douter au bout de quelques minutes, juste le temps pour elle de réaliser que Zavia souffrait d'un traumatisme d'enfance, peut être qui serait aussi à l'origine de ce contact si puissant qui la reliait apparemment à sa poupée dont les expressions changeait selon le ton qu'elle prenait dans chacune de ses phrases...tristesse, curiosité, intérêt pour quelque chose, ou même la joie...

L'infirmière ne répondit rien, de peur de trop la brusquer, et elle se contenta de ne pas repondre à ses dires, seulement d'analyser la situation...son oncle...qu'avait-il pu faire après tout à cette adolescente assez frêle et fragile? Au coeur meurtri, et au corps peut-être déjà souillé...

"...tu sais...le grenadier possède des bienfais bénéfiques, il peut combattre contre le diabète par exemple aux Antilles c'est ce que l'on appelle une plante médicinale proprement parlé! Cela fait parti de mon domaine après tout...normal que je m'y connaisse!"

Un sourire faillit intervenir, et je précise qu'il faillit, mais une vive douleur se fit sentir, en se souvenant de ses paroles concernant cet oncle...

"Sache que...la confiance est aussi quelque chose de primordial, mais je te l'accorde...cela peut être aussi une forme d'imprudence..."

L'ayant vue auparavant toucher une des six pétales du grenadier, la plante médicinale en question, elle la lui tendit, et sans lui adresser un sourire lui proposa une petite requête...

"Je te l'offre...je ne te demande pas de me dire tout ce qui peut te faire souffrir en ton fort intérieur, mais je te garantis que lorsque tu t'en sentiras capable et prête, je t'écouterai, lorsque le moment sera venu..."

Gabrielle avait beau ressentir la souffrance de Zavia, celle ci ne pouvait pas comprendre à quel point elle s'en rendait malade. Ces choses si malsaines que son oncle avait bien pût lui faire, il avait osé toucher sa propre nièce! Comment a t-il fait cela, sans avoir un peu de gêne, ou même de dégoût envers lui même ? Comment avait-il sû regarder Zavia dans les yeux, sans détourner le regard pour toucher une enfant si fragile qui avait une entière confiance en lui ? Son orgueil peut-être... Mais toutes ces questions sans réponses, Zavia cherchait à comprendre ce qu'il l'avait poussé à faire cela, certes Zavia était jolie, mais pourquoi elle au juste ?

La poupée de Zavia pleurait encore et encore, à ne pas s'arrêter, et Zavia restait neutre, bien que dans ses yeux, on pouvait lire la tristesse, la souffrance.
Parfois, Zavia avait en tête des idées si noires... comme l'envie de mourir, pour ne plus souffrir, pour ne plus vivre sur cette Terre, si on peut encore l'appeller comme cela, où il y a des monstres à chaque coin de rues qui vous attendent pour vous faire souffrir!
La souffrance, on dirait qu'ils puisent leur énergie dans ça... C'est grâce à la souffrance des gens qu'ils arrivent à vivre.

" Vous expliquez à merveille."

Dit-elle après l'explication de Gabrielle sans la regarder dans les yeux, elle parlait si lentement! Il fallait de la patience pour lui parler, et Zavia avait enfin compris qui était Gabrielle, mais pour maintenant, elle préférait rester à ses côtés! Quoi que... elle n'osait pas bouger.
Vi, quant à elle, pleurait encore et toujours, c'était la troisième fois de sa vie qu'elle pleurait autant, des images, et encore des images tournaient dans sa tête.

Zavia voulait juste savoir pourquoi elle ? Pourquoi lui a t-il fait cela ? L'aurait-il fait à d'autres demoiselles de sa famille, ou même inconnues ? Si oui, se trouvent-elles dans ce pensionnat ?
Elle avait peur, terriblement peur!
Peur de savoir qu'un jour, elle allait peut-être revoir son oncle, dans la rue, chez elle, ou ailleurs, et ce sourire narquois qu'il avait en la regardant... lui donner des frissons dans le dos.

Elle prit la fleur de grenadier que Gaby lui offrit, et n'ajouta rien sur ce qui était de la confiance, après tout, c'était peut-être primordial, mais parfois, cela pouvait vous retomber dessus!
Elle la remercia par un léger sourire et se tût en l'écoutant... Un long soupir sortit de sa bouche, et de sa petite voix cristalline, elle dit, toujours aussi lentement :

" Et bien..."

Envie de se confier ? Non, juste qu'elle n'arrivait pas à retenir toute cette souffrance au fond d'elle... Elle lâcha un nouveau soupir, haussa des épaules puis reprit :

" J'ai... été ... fff j'ai été violée..."

Un long silence s'installa et Zavia enfouit son visage dans ses mains pour ne pas regarder Gaby, ni même sa réaction.

Un petit silence après la déclaration de notre chère Zavia, se tenant là, sa petite poupée pleurant continuant de laisser quelques larmes rouler sur ses joues, et lors de cette révélation, Zavia mettant ses mains sur son visage pour ne pas voir sa reaction et pour ne pas montrer la sienne aussi de son coté, se souvenant certainement de tout ces évènements qui ont pu la faire souffrir, la faire atrocement souffrir meme.
L'infirmière fut assez marquée par ce comportement, et agrippa en douceur par les poignets sa patiente pour les ôter de son visage, posant ses mains sur ses joues pour lui faire partager un petit moment de douceur un apaisement certain en posant son front contre le sien, fermant ses yeux et lui murmurant quelques mots de rassurement toujours en ressentant par son ampathie aïgue beaucoup de douleur intérieure, tout ce que contentait Zavia elle le sentait, tout en communiquant quelque part avec Vi en déterminant les sentiments que communiquait la propriétaire à son compagnon de jeu, à la petite poupée.

"Le viol est une mauvaise étape, c'est vrai...mais tu peux surmonter ça, car tu es très courageuse! C'est un grand pas que de se confier à une personne qui t'ai toute dévouée!"

fit-elle en continuant de caresser le visage de Zavia pour la rassurer, sachant pertinemment que sa réaction sera un long silence ou alors peut être un geste brusque en sentant un contact direct avec la peau de l'infirmière qui sait?
Ce genre d'adolescentes étant atteintes par quelques troubles psychiques provenant de leur passé ne peuvent syupporter le contact physique, car cela leur rappelerait ce temps, ce moment où l'on bafouait leur pureté corporelle, leur chasteté, et j'en passe...tout en brisant la barrière de la virginité...

"Tout ceci est loin maintenant, très loin..."

Elle ne put sourire, mais au fond d'elle ce fut un apaisement certain qui se fit ressentir envahissant son coeur pour la pénétrer au plus profond de son esprit, accentuant tout de meme la douleur de son don ampathique sans qu'elle ne puisse en dire quoique ce soit, car une infirmière responsable ne doit pas se plaindre de ses propres maux, mais seulement de ceux de ses patients afin de les aider à surmonter ces difficultés qui à eux ce sont jusqu'à présent profilé pour ne plus les lâcher.

"Courage Zavia!"

Insista-t-elle en posant quelques caresses sur sa tête pour se remettre à ses cotés la laissant reprendre lentement ses esprit pour lui permettre de se sentir en sécurité, de se dire qure Gabrielle n'irait pas plus loin qu'elle n'était pas comme cette personne qui l'a violée.

Puis, l'infirmière revint à la charge en reposant une autre question qui inciterait Zavia à en parler comme il se doit...

"Puis-je savoir, Zavia, qui t'a fait cela?"

Demanda-t-elle assez confiante en ses capacités, en ses aptitudes, soit celle qu'elle avait eu tant de mal à encaisser tellement chez elle les études avaient été une rude épreuve, et une étape continue qui ne s'arrêtait jamais, même qu'elle n'en voyait presque plus la fin...